"STALINGRAD" de Vilsmaier ou la déroute de l'armée allemande.

Publié le par DANANCIER Yves

 
Stalingrad de Vilsmaier

"Stalingrad : La bataille la plus importante de la seconde guerre mondiale ..

Les forces armées d'Hitler ont pénétré le territoire soviétique. Leur objectif : Stalingrad. Persuadés d'incarner une race supérieure, ils détruisent tout, martyrisant femmes et enfants. Pour ces hommes Stalingrad va devenir un enfer d'acier et de sang dans le froid et la faim. Un combat cruel et désespéré pour leur survie." L'éditeur.

 
Ce film raconte l'histoire d'un bataillon allemand venant de Libye et décimé rapidement dans le chaudron de Stalingrad, la souffrance de ces hommes qui réduit à une poignée de survivants périront dans la débacle. Mais si les combats pour la conquête d'une usine (la population civile continue la production d'armement pour l'Armée rouge jusqu'aux dernières limites) sont bien mis en scène, la barbarie qui accompagne l'avancée des troupes allemandes est largement évacuée, mise sur le compte de quelques officiers, barbarie qui pourtant explique que des enfants prennent les armes, pour gagner le droit de survivre
 

La Bataille de Stalingrad va s'étendre sur quelques mois de Juillet 1942 à Février 1943 et s'achèvera par l'encerclement et la reddition de la 6° Armée allemande, dans le même temps l'Afrika Korps est défait à la Bataille d'El Alamein. Ces deux défaites marquent un tournant décisif dans le cours de la 2° guerre mondiale.

Mais au-delà de ces évènements, Stalingrad me semble inaugurer la guerre moderne qui a pour champs de bataille les mégapoles, les combats de rues, l'apparition des "snipers", et non plus les terres inhabitées ou les blindés lourds emportent la décision comme à El Alamein.

Ainsi peut on faire dans nos armées modernes ce double constat, la professionnalisation des troupes qui permet d'écarter les dangers d'un armement du peuple (Réticence à l'armement de la résistance intérieure française : Vercors, etc ..; leçons de l'échec du putsch d'Alger) et formation privilégiée aux combats de rue et de maquis (Chasseurs alpins, ..), enfin, la préférence accordée aux blindés légers aptes aux opérations de "maintien de l'ordre" ; puisqu'il s'agit là aussi de la nouvelle dénomination, par l'Otan, de la "politique de la canonnière".

   

Publié dans Films "Guerre"

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